20 juin 2016 à 09:03

Un bouclier en chêne massif ! Cadets Teulière. Le Rassemblement Tournefeuille-Stade au sommet.

Article La dépêche du Midi du 20 juin 2016

Champions de France.

Les cadets Teulière du rassemblement Tournefeuille -Stade Toulousain ont survolé leur finale. Tous les ingrédients y étaient : la dimension physique, l'envie, l'intelligence de jeu jusqu'aux clubs qui avaient mis les petits plats dans les grands en mettant tout ce petit monde au vert 48 heures avant la finale. «L'an passé, on a perdu en quart contre une équipe de Rodez qui était restée soudée tout ce temps avant la finale, explique un dirigeant de Tournefeuille. On a appris.»

Et ils apprennent vite ces cadets. Solides en défense, ils ont poussé à la faute un adversaire sans doute en dessous de sa vraie valeur pendant une mi-temps. Les fautes de main à foison ont offert beaucoup de munitions à la bande à Mendy. Beaucoup plus qu'il n'en fallait. Car à l'image de Jeanjean, dans tous les bons coups même s'il n'a inscrit aucun des cinq essais toulousains, les arrières se sont régalés à relancer tous les ballons, à les faire vivre pour jouer dans la ligne d'avantage. Et à jouer dans le dos de leurs adversaires avec des coups de pied tactiques à suivre ont mis à la lumière la faiblesse du placement de Meyzieu.

Mais ce succès sans bavure a commencé devant. Plus présents dans les zones d'affrontement, les Tournefeuillais ont également assuré de très beaux lancements de jeu, en touche notamment. C'est sur l'une d'elle qu'est arrivé le premier essai du match. La prise de Serres était impeccable. Derrière, c'est tout le paquet d'avant qui déroulait le maul pour aplatir (12e) et effacer la pénalité de Pinaud (7e). La seule tentée dans ce match où les Haut-Garonnais ont été récompensés de leur volonté de jouer. «On veut jouer, tant pis si on tombe des ballons», souligne André Delmas, l'un des éducateurs.

La suite, ce fut un festival des arrières et ces fameux coups de pied à suivre. Avec trois essais supplémentaires et un match déjà plié (24-3) à la pause. Malgré une seconde période bien moins aboutie avec, pourtant, le soutien du vent, l'entente maîtrisait les débats jusqu'au bout, sans jamais être inquiétée.


Jérôme Diesnis

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