7 juin 2018 à 15:58
Tournefeuille Rugby pour « les 40 ans » du club, vu par Claude
40 ans, l’âge de la maturité complète.
Par contre, moi je l’ai légèrement dépassé. Je suis un jeune dirigeant à l’AST. Je n’ai effectivement que huit ans de présence (il était temps) en tant que dirigeant licencié dans ce beau club... de la région toulousaine (appellation qui a le don de m'agacer). Cela ne m'empêchera pas au cours de ces huit dernières années d'avoir un beau vécu et fait de belles rencontres. J'ai eu la chance d'avoir comme formateur Robert Laffont, une encyclopédie du club qui par la suite deviendra " le photographe" grâce à qui nous pouvons tous publier des photos de ces 40 dernières années. Par contre, je pense quand même avoir une particularité.... je n'ai jamais joué à Tournefeuille, je ne connais personne à Tournefeuille, je n'ai jamais habité à Tournefeuille, je connais que deux adresses : le club-house et le synthétique... pour le reste j'ai besoin du GPS. Et pourtant je me sens Tournefeuillais, à mon arrivée dans cette belle famille rugbystique… (Moi le lotois de cœur Cahors et Luzech).
Mon arrivée à Tournefeuille est due à mon petit-fils Maxime à qui un sélectionneur lui avait conseillé après une sélection Midi-Pyrénées cadets de continuer en pôle formation de rugby particulièrement à Tournefeuille….Avec aucune intention personnelle d'être dirigeant.... Mais voilà... ça sera le début des rencontres qui m'ont permis de garder mon enthousiasme de junior et l'envie d'apprendre des autres.
Mais il y avait un préambule c'était le discours que les entraîneurs et dirigeants pouvaient tenir aux joueurs.... en dehors et sur le stade. Et là, je n'ai jamais été déçu avec toutes les équipes que j'ai pu côtoyer….alors je suis resté malgré l’arrêt de mon petite fils.
J'ai commencé en Balandrade avec l'équipe Gilles Pinede. Il m'aurait été difficile pour commencer d'avoir un meilleur exemple que Gilou avec Seb Dupuy et Martin Aliaga comme entraineurs.
Ensuite je suis passé en Belascain avec l'équipe d'Hubert Lalanne (voir la photo de l’équipe dirigeante) : mon meilleur souvenir avec une demi-finale du championnat de France et champion des Pyrénées la même année. Cerise sur le gâteau, j'ai pu partager ces moments avec mon petit-fils.
Dimanche suite à la victoire des Cadet B, j’ai vu la photo de Fanou et son fils : beau souvenir aussi familiale…
Ensuite je suis passé en séniors un autre monde... j'ai pu partager ces années avec Robert Touffet, mon ami dont j'ai beaucoup d'admiration avec son amour incroyable pour le club de Tournefeuille. Les époux Teillol, des dirigeants qui auront marqué le club par leurs investissements... pour les entraîneurs, ils changeaient tous les ans, pas le temps de tomber dans la routine….
Et pour terminer responsable du pôle féminin... ou là tu deviens bénévole... du sol au plafond. J'ai eu la chance être entouré par une belle équipe en cadettes Thierry Escaich, Sabine Baccarino et Walter Gérardo (en cadettes/ séniors) et en seniors Julien Marty et Kévin Clua, les entraineurs (les responsables de mon arrivée en féminine) et Mymy et Léa, joueuses et aussi très impliquées dans la vie de l'équipe et du club avec des partenaires ; exemplaires sûr et hors du terrain avec des résultats sportifs difficilement imaginables au départ de la saison…un super souvenir.
Je reviens aux fondamentaux de la création du club c'est-à-dire l'école de rugby. J’ai une profonde admiration pour tous ces bénévoles animateurs entraîneurs... pour l'éducation rugbystique et plus pour cette belle jeunesse de la région toulousaine !!! C’est le poumon du club.
Je vais arrêter là... pour faire court comme on me le demande souvent lorsque je prends la parole !!! Moi qui passe pour un muet d'ailleurs !!!
Mais avant de terminer, je souhaite remercier les deux présidents pendant mon activité de dirigeant actif pour leur confiance : Laurent Carrère avec un grand souvenir pour la coupe d’Europe des U18 en 2015 avec les 2 semaines passées avec l’équipe de Russie et l’organisation du match Ecosse/Irlande à Tournefeuille, et Roland Ferrari pour avoir accepté la création d’un pôle féminin.
Longue vie à l’AST
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