Michel Alarcon et Vincent Courtin, les 2 arbitres du club
20 septembre 2016 - 10:01
Début de saison signifie en principe « nouvelles directives » au niveau arbitrage : celles en vigueur pour 2016/2017 concernent surtout la mêlée.
Cf. les diapositives ci-jointes.
Questions/réponses des 2 arbitres du club :
Devez-vous appliquer ces règles quel que soit la catégorie et le niveau ?
M.A et V. C. : Oui - Suivant les catégories, il y a des spécificités, source de révision pour nous.
Vous avez eu le stage arbitral le 10 septembre. Des points plus particuliers à surveiller ?
M.A. : Je dirais que l’accent a été mis sur le zéro tolérance du jeu déloyal. Et le changement de la mêlée qui passe de 4 temps à 3 temps.
V.C. : Donner plus d’importance à l’équipe qui attaque, favoriser le jeu. Lutter contre le jeu déloyal.
Quel est votre carrière rugbystique en tant que joueur/entraîneur ?
M.A. : J’ai joué à Portet sur Garonne plus de quinze ans. J’ai entraîné des plus jeunes jusqu'à l’équipe fanion durant quelques années.
V.C. : J’ai joué 3 ans en corpo. J’ai commencé à arbitrer les jeunes bénévolement, et cela m’a donné envie de connaître le niveau supérieur et officiel.
Et en tant qu’arbitre ?
M.A. : 15 ans d’arbitrage fédéral jusqu'à en fed2
V.C. : je suis un « jeune » : c’est ma 5 éme saison
Quels plaisirs en retirez-vous ?
M .A. : Arbitrer, c’'est être le référant. C’est une grande responsabilité. Cela fait de vous une personne importante. Je crois qu’il est plaisant dans la vie d’avoir un « rôle important »
V.C. : Etre directeur de jeu et non arbitre. J’ai réussi mon arbitrage, quand à la fin du match, on me dit avoir été « équilibré et cohérent ».
Que diriez-vous pour donner envie aux jeunes de se lancer dans l’arbitrage ?
M.A. : C’est un très bon complément, car il faut continuer à pratiquer le jeu. Quand on est jeune, le choix peut attendre.
V.C. : Ce n’est pas simple, c’est exigeant. Mais l’intérêt pour un jeune est d’arriver au haut niveau, c’est un métier passionnant.
Quel est votre meilleur souvenir arbitral ?
M.A. : J’ai eu le plaisir d’arbitrer Jonah Lomu. Il reste pour moi l’extra-terrestre du rugby.
V.C. : Lorsque l’équipe qui a perdu vient vous féliciter pour votre arbitrage.
Quel est votre pire souvenir ?
M.A. : Un grand père tenant son petit enfant dans ses bras m'insultait et me menaçait. Cela m’a fait de la peine. Ce n'était pas vraiment par rapport à moi, mais pour les valeurs bafouées.
V.C. : A Mazamet, en Teuliere B ; obligé d’arbitrer Tournefeuille contre Mazamet car l’arbitre était absent – le reste je le garde pour moi
Et pour finir :
M.A. J’ai aussi pour habitude de dire que « tel vaut l’homme tel vaut l’arbitre. ».
V.C. : Tant que je pourrai, je continuerai à arbitrer.
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